jeudi 4 septembre 2008

Voyage impromptu (2)

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J’ai ainsi pu consacrer la journée d’aujourd’hui à résoudre le conflit apparu chez mon client. Rien de bien grave, au fond. L’un de mes jeunes collaborateurs, inexpérimenté, se débattait depuis quelques temps avec des difficultés techniques. Mais, encore en période d’essai, il s’accrochait pour essayer de faire ses preuves. Le jeune chef de projet, qui avait pris en sympathie le nouveau, soucieux d’être perçu comme un « bon chef », lorsqu’il constatait des maladresses, s’efforçait de passer par derrière et de sauver les meubles. Et l’une des maladresses qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques lui a échappé. J’en ai profité pour redire, une énième fois la règle dont je fais pourtant bien souvent mon credo, mais qui, semble-t-il n’avait pas été entendue :

- Je redis, je ne le redirai jamais assez… Et ça s’adresse à vous deux, développeur et chef de projet. Je ne vous reprocherai j.a.m.a.i.s d’avoir appelé au secours ou simplement d’avoir demandé de l’aide. Même s’il s’avère que vous pouviez au bout du compte vous débrouiller seuls. Mais je considèrerai comme une faute g.r.a.v.e. si un jour vous ne tirez pas la sonnette d’alarme à temps. Personne n’est infaillible. Mais ça fait partie de notre job que de savoir reconnaître ses limites. Et son niveau d’incompétence. Bon c’est le premier incident pour vous deux, et nous allons nous en sortir sans trop de bobos. Mais je n’accepterai pas un autre incident de cet ordre. Sonnette d’alarme ! Sonnette d’alarme bon sang !


Et je m’en suis en effet sorti vis-à-vis de mon client avec beaucoup de douceur et une bonne dose de dérision… Et l’assurance de ne pas facturer les prestations de mes quatre collaborateurs pendant ces quinze jours d’août… Quand même… Et un bon petit repas dans le meilleur restaurant du coin… Mais ça, c’est la routine de la partie commerciale de mon job.

J’ai un peu traîné dans Paris, mais guère. Rien ne me faisait vraiment envie. J’ai pris le temps de m’arrêter boire un pot sur les Champs, et je suis revenu dans mes bureaux. J’avais deux ou trois heures devant moi avant de prendre le train pour Orléans. Ce soir je dors là-bas, chez ma mère. Je peux ainsi faire d’une pierre deux coups.
Alors j’en ai profité pour relire tout ce que j’ai écrit jusqu’à présent. Bon, ce n’est pas le pied, mais ça tient à peu près la route. J’ai quand même fait pas mal de corrections. Et maintenant, je suis un peu à la bourre. Pourtant quelques petites choses à dire, qui ont leur place ici, notamment sur la fidélité…

(Trop juste, là. Arrivé à Mimizan, faire un petit topo sur ma rencontre fortuite avec cet ex, et sur le fait que je n’éprouve pas de désir d’aventure. Il s’est foutu de moi. M’a connu plus vindicatif… Faire réflexions sur l’amour, mon amour de Domi, sans tomber dans le pathos)


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