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Je redoutais ce mois de juillet. Je ne voulais pas retrouver la solitude douloureuse d’avant ma rencontre avec Domi. Il n’en est rien. Je suis plein de lui, il ne me laisse pas seul la moindre minute. Et mon boulot est à son intensité maximum. Chaque début d’été, c’est pareil. Beaucoup de chantiers doivent se terminer avant les congés. Les périodes de tests, de validation et de réception des produits par les clients occasionnent pas mal de stress. Je dois préparer le prévisionnel pour la rentrée. Faire les entretiens de plan de carrière avec l’ensemble du personnel. Procéder à des recrutements… Je ne pose guère les pieds par terre… Mais j’aime ça.
Je le sais, et j’ai appris à me gérer ainsi. J’aime être acculé au pied du mur. J’aime les difficultés qui semblent insurmontables. Professionnellement comme dans la vie de tous les jours. J’ai l’impression que c’est ainsi que je donne le meilleur de moi-même. J’ai toujours admiré, mais sans les envier un seul instant, ces personnes qui, parfaitement structurées, élaborent un programme au quart de poil près, et s’y tiennent parfaitement… Ainsi, mon ex beau-père est capable de dire, un mois à l’avance, quel jour, à quelle heure, ils arriveront à tel ou tel hôtel, feront telle ou telle excursion, pendant leurs vacances… Moi, ça me fiche le frisson. Je peaufine un dossier dans la nuit qui précède sa remise au client. Il m’est arrivé de le commencer, ou de tout reprendre à zéro le jour qui précède… Et je n’ai jamais le moindre retard… Epuisé, mais ponctuel.
D’où mes difficultés dont je parlais dernièrement avec Suzy, liées à l’ordinateur installé dans notre chambre… Domi voudrait bien dormir après une journée d’activités sportives, et moi, dans un coin, je pianote sur le clavier. J’en ai acheté un sensé être totalement silencieux, il n’est pas mal d’ailleurs, et je me contente de la lueur de mon écran plat, mais quand même… Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais à la maison je n’utilise jamais mon ordinateur portable. Je préfère mon bon vieux PC. Mon fauteuil confortable peut-être ? Et puis mes textes personnels. Je ne les laisse jamais sur mon outil de travail. Je les ai toujours avec moi, mais sur une clef USB. Uniquement. En général, je lis un peu dans la salle pendant qu’il s’endort. Je ne m’attarde pas trop auprès de lui après que nous ayons fait l’amour, parce que je le rejoindrais vite dans les bras de Morphée… Il ronchonne chaque fois que je le prive de son oreiller préféré : ma poitrine…
Je redoutais ce mois de juillet. Je ne voulais pas retrouver la solitude douloureuse d’avant ma rencontre avec Domi. Il n’en est rien. Je suis plein de lui, il ne me laisse pas seul la moindre minute. Et mon boulot est à son intensité maximum. Chaque début d’été, c’est pareil. Beaucoup de chantiers doivent se terminer avant les congés. Les périodes de tests, de validation et de réception des produits par les clients occasionnent pas mal de stress. Je dois préparer le prévisionnel pour la rentrée. Faire les entretiens de plan de carrière avec l’ensemble du personnel. Procéder à des recrutements… Je ne pose guère les pieds par terre… Mais j’aime ça.
Je le sais, et j’ai appris à me gérer ainsi. J’aime être acculé au pied du mur. J’aime les difficultés qui semblent insurmontables. Professionnellement comme dans la vie de tous les jours. J’ai l’impression que c’est ainsi que je donne le meilleur de moi-même. J’ai toujours admiré, mais sans les envier un seul instant, ces personnes qui, parfaitement structurées, élaborent un programme au quart de poil près, et s’y tiennent parfaitement… Ainsi, mon ex beau-père est capable de dire, un mois à l’avance, quel jour, à quelle heure, ils arriveront à tel ou tel hôtel, feront telle ou telle excursion, pendant leurs vacances… Moi, ça me fiche le frisson. Je peaufine un dossier dans la nuit qui précède sa remise au client. Il m’est arrivé de le commencer, ou de tout reprendre à zéro le jour qui précède… Et je n’ai jamais le moindre retard… Epuisé, mais ponctuel.
D’où mes difficultés dont je parlais dernièrement avec Suzy, liées à l’ordinateur installé dans notre chambre… Domi voudrait bien dormir après une journée d’activités sportives, et moi, dans un coin, je pianote sur le clavier. J’en ai acheté un sensé être totalement silencieux, il n’est pas mal d’ailleurs, et je me contente de la lueur de mon écran plat, mais quand même… Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais à la maison je n’utilise jamais mon ordinateur portable. Je préfère mon bon vieux PC. Mon fauteuil confortable peut-être ? Et puis mes textes personnels. Je ne les laisse jamais sur mon outil de travail. Je les ai toujours avec moi, mais sur une clef USB. Uniquement. En général, je lis un peu dans la salle pendant qu’il s’endort. Je ne m’attarde pas trop auprès de lui après que nous ayons fait l’amour, parce que je le rejoindrais vite dans les bras de Morphée… Il ronchonne chaque fois que je le prive de son oreiller préféré : ma poitrine…
En ce moment, je m’éclate ! De nouveau aucune contrainte, il m’arrive de travailler toute la nuit ! Et quand je rentre le soir, je m’effondre, sans même manger, certain que son appel, après avoir couché ses colons, me réveillera… Ensuite, j’ingurgite un sandwich devant mon écran… La belle vie, quoi…
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