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Récuré dans les moindres détails, rasé de frais, vêtu simplement et confortablement vu la saison, avec des chaussures adaptées à la drague, je pris le chemin du rendez-vous.
Le parc était vide dans cette soirée d’hiver. Les lumières de la ville éclairaient parcimonieusement les espaces de verdure et les bancs. Je fis une fois le tour sans rencontrer âme qui vive. Même les chats et les chiens, promeneurs habituels et indépendants semblaient absents. Ou bien j’étais en avance, ou bien il était en retard, ou, encore plus vraisemblable, il s’agissait d’un magnifique lapin dans lequel j’avais foncé tête baissée. ... Les bancs étaient humides. J’en choisis un peu éclairé, suffisamment dégagé pour me permettre une retraite dans n’importe quelle direction, et m’assis sur le dossier, les pieds sur le banc. Je ne parvenais pas à maîtriser le tremblement de mes jambes, à cause du froid humide et pénétrant, de l’émotion, de la crainte (quand même) d’un piège au-dessus de mes moyens. Tout à la fois, probablement.
Je n’étais pas assis depuis deux minutes lorsque je vis arriver une ombre qui s’installa à côté de moi sur le dossier du banc. Tout de suite, il m’adressa la parole et demanda confirmation de mon pseudo. Je le voyais très mal, mais d’évidence il était jeune. Et c’était lui qui prenait l’initiative de la discussion, je dirais presque la direction des opérations. Moi et mes 38 balais, mon habituel rôle de dominateur et de paternaliste, mon assurance parfois trop arrogante, tout ceci était subitement mis sous l’influence d’une tranquille aisance faite de jeunesse et de fraîcheur. Il me confirma qu’il était bien dans le parc lorsque je suis arrivé, mais « quéplan » pour voir si je ne lui tendais pas un piège :
Il avait donc trouvé un poste stratégique, sans doute à l’entrée du parc éclairé par un pylône public. Mon allure, pourtant raidie par mes propres craintes, ne l’avait donc pas rebuté. Pourtant mon genre « cadre moyen » plaît rarement aux jeunes formatés par la mode aux esthétiques « plaquettes de chocolat et pectos muscu ». Je m’en étonnais, et il me raconta brièvement la grande déception qu’il venait de vivre. Il avait rencontré sur le site un jeune un peu plus âgé que lui, très « top », et il avait « flashé ». Mais ce garçon s’était révélé d’un égoïste sans nom, avait pris son plaisir à sa façon, sans se préoccuper de ses goûts à lui. Il avait quand même voulu y croire, s’était accroché, mais, loin de s’améliorer, leur relation était devenue de plus en plus hard, son partenaire ayant des exigences qui le dégoûtait. Il voulut bien reconnaître que c’était une forme d’auto destruction qui l’avait poussé vers « un vieux » (sic, encore…). Je continuais à grelotter, l’humidité glaciale traversait maintenant tous mes vêtements. Je lui proposais de rejoindre ma voiture.
Je mettais en route, le chauffage à fond, et commençais à circuler lentement pour réchauffer l’habitacle. Redoutant d’être aperçu par une connaissance, il me demanda de quitter le centre ville. Nous avons roulé au hasard, mais nous dirigeant inévitablement vers les bois qui cernent littéralement l’agglomération.
A mon tour, je lui parlais de moi, de mon vécu, de ma famille. Réchauffés, nous nous sommes arrêtés dans un discret chemin forestier.
J’allumais le plafonnier pour me repaître de son image. Je l’avais bien entendu observé lorsque l’éclairage de la rue me l’avait permis à la sortie du parc. Il était encore plus beau que sa photo ne me l’avait laissé supposer. Là, sous la lumière diffuse de l’habitacle, ses yeux gris prenaient une douceur infinie, les poils de sa jeune barbe mal rasée scintillaient comme une poussière d’étoile. Je voyais sa lèvre inférieure trembler légèrement lorsque j’approchais mon visage. Il avait peur de ce qui allait se passer. Mes lèvres se sont posées sur son front. Ma main caressait sa nuque pendant que mes baisers allaient à la découverte de ses yeux, de ses joues, glissaient vers ses oreilles, mes dents jouant avec les lobes et ma langue faisant une approche discrète. Je le sentis soupirer.
La découverte de son cou suivit, et je ne manquais pas de mordiller et de tirer un peu les quelques poils de barbe que je pouvais accrocher. Ma main s’était glissée sous son pull et je découvrais un corps ferme, athlétique, des pectoraux bien dessinés quoique modestes, un ventre plat et lisse. Si lisse. Pas un poil, pas un défaut ne s’interposait entre le bout de mes doigts et le satiné parfait de son torse. Une envie folle me prit de le déshabiller et de lécher et embrasser chaque millimètre de ce corps juvénile. Mais j’étais sûr de lui faire peur en devenant un ogre. Je voulais le conquérir, lui faire oublier mon âge, et non le posséder. Je continuais mes caresses discrètes tout en poursuivant mes baisers sur chaque parcelle de son visage. C’est sa bouche qui a cherché la mienne. Ma main est alors descendue vers son entrejambe pour trouver un membre épanoui, bloqué par les couches de vêtements. Tout en continuant à l’embrasser, je commandais les leviers pour mettre les sièges en position couchette. Mieux installés, j’entrepris de baisser son pantalon et son caleçon. De son mieux, il me facilitait la tâche en changeant de position selon nécessité. J’arrivais à mes fins pour découvrir enfin un sexe splendide, non pas un gros monstre veineux et moite, mais une belle verge longue, fine, soyeuse, légèrement courbée vers son ventre sur laquelle elle se plaquait, laissant glisser une goutte transparente qui tombait juste dans son nombril... Les bourses, fines au point d’en être presque translucides, étaient recouvertes d’un très léger duvet châtain. Ses cuisses, imberbes, avaient le même satiné que son ventre. Mes doigts suivaient chacune des courbes des muscles fermes et contractés pour venir s’attarder sur l’intérieur de son entrejambe. Là où la peau est encore plus fine, plus innervée, plus sensibles aux caresses des doigts et de la bouche. A la naissance du pli fessier.
Je ne résistais pas plus longtemps et je soulevais son pull pour permettre à mes lèvres et au bout de ma langue de découvrir ce que le toucher m’avait suggéré. Sa merveilleuse plastique me laissait sans voix. A mon tour je sentis ma lèvre inférieure commencer à trembler. J’étais bouleversé. Non, ce n’était pas un top modèle qui aurait pu poser pour la rubrique « Apollon » du site. C’était beaucoup mieux que ça. Un magnifique jeune homme plein de vie, probablement sportif, mais qui ne se laissait pas piéger par une vénération narcissique de son propre corps. C’était un homme fait, et bien fait, mais qui gardait toute la fraîcheur d’une adolescence épanouie. Les poils discrets de ses mollets lui donnaient juste la touche de virilité nécessaire. Ils n’avaient pas encore envahi l’ensemble des membres inférieurs comme cela adviendrait probablement dans quelques années.
Récuré dans les moindres détails, rasé de frais, vêtu simplement et confortablement vu la saison, avec des chaussures adaptées à la drague, je pris le chemin du rendez-vous.
Le parc était vide dans cette soirée d’hiver. Les lumières de la ville éclairaient parcimonieusement les espaces de verdure et les bancs. Je fis une fois le tour sans rencontrer âme qui vive. Même les chats et les chiens, promeneurs habituels et indépendants semblaient absents. Ou bien j’étais en avance, ou bien il était en retard, ou, encore plus vraisemblable, il s’agissait d’un magnifique lapin dans lequel j’avais foncé tête baissée. ... Les bancs étaient humides. J’en choisis un peu éclairé, suffisamment dégagé pour me permettre une retraite dans n’importe quelle direction, et m’assis sur le dossier, les pieds sur le banc. Je ne parvenais pas à maîtriser le tremblement de mes jambes, à cause du froid humide et pénétrant, de l’émotion, de la crainte (quand même) d’un piège au-dessus de mes moyens. Tout à la fois, probablement.
Je n’étais pas assis depuis deux minutes lorsque je vis arriver une ombre qui s’installa à côté de moi sur le dossier du banc. Tout de suite, il m’adressa la parole et demanda confirmation de mon pseudo. Je le voyais très mal, mais d’évidence il était jeune. Et c’était lui qui prenait l’initiative de la discussion, je dirais presque la direction des opérations. Moi et mes 38 balais, mon habituel rôle de dominateur et de paternaliste, mon assurance parfois trop arrogante, tout ceci était subitement mis sous l’influence d’une tranquille aisance faite de jeunesse et de fraîcheur. Il me confirma qu’il était bien dans le parc lorsque je suis arrivé, mais « quéplan » pour voir si je ne lui tendais pas un piège :
- C’est la première fois que j’ai rencard avec un vieux, je voulais voir ta tête avant.
Il avait donc trouvé un poste stratégique, sans doute à l’entrée du parc éclairé par un pylône public. Mon allure, pourtant raidie par mes propres craintes, ne l’avait donc pas rebuté. Pourtant mon genre « cadre moyen » plaît rarement aux jeunes formatés par la mode aux esthétiques « plaquettes de chocolat et pectos muscu ». Je m’en étonnais, et il me raconta brièvement la grande déception qu’il venait de vivre. Il avait rencontré sur le site un jeune un peu plus âgé que lui, très « top », et il avait « flashé ». Mais ce garçon s’était révélé d’un égoïste sans nom, avait pris son plaisir à sa façon, sans se préoccuper de ses goûts à lui. Il avait quand même voulu y croire, s’était accroché, mais, loin de s’améliorer, leur relation était devenue de plus en plus hard, son partenaire ayant des exigences qui le dégoûtait. Il voulut bien reconnaître que c’était une forme d’auto destruction qui l’avait poussé vers « un vieux » (sic, encore…). Je continuais à grelotter, l’humidité glaciale traversait maintenant tous mes vêtements. Je lui proposais de rejoindre ma voiture.
Je mettais en route, le chauffage à fond, et commençais à circuler lentement pour réchauffer l’habitacle. Redoutant d’être aperçu par une connaissance, il me demanda de quitter le centre ville. Nous avons roulé au hasard, mais nous dirigeant inévitablement vers les bois qui cernent littéralement l’agglomération.
A mon tour, je lui parlais de moi, de mon vécu, de ma famille. Réchauffés, nous nous sommes arrêtés dans un discret chemin forestier.
J’allumais le plafonnier pour me repaître de son image. Je l’avais bien entendu observé lorsque l’éclairage de la rue me l’avait permis à la sortie du parc. Il était encore plus beau que sa photo ne me l’avait laissé supposer. Là, sous la lumière diffuse de l’habitacle, ses yeux gris prenaient une douceur infinie, les poils de sa jeune barbe mal rasée scintillaient comme une poussière d’étoile. Je voyais sa lèvre inférieure trembler légèrement lorsque j’approchais mon visage. Il avait peur de ce qui allait se passer. Mes lèvres se sont posées sur son front. Ma main caressait sa nuque pendant que mes baisers allaient à la découverte de ses yeux, de ses joues, glissaient vers ses oreilles, mes dents jouant avec les lobes et ma langue faisant une approche discrète. Je le sentis soupirer.
La découverte de son cou suivit, et je ne manquais pas de mordiller et de tirer un peu les quelques poils de barbe que je pouvais accrocher. Ma main s’était glissée sous son pull et je découvrais un corps ferme, athlétique, des pectoraux bien dessinés quoique modestes, un ventre plat et lisse. Si lisse. Pas un poil, pas un défaut ne s’interposait entre le bout de mes doigts et le satiné parfait de son torse. Une envie folle me prit de le déshabiller et de lécher et embrasser chaque millimètre de ce corps juvénile. Mais j’étais sûr de lui faire peur en devenant un ogre. Je voulais le conquérir, lui faire oublier mon âge, et non le posséder. Je continuais mes caresses discrètes tout en poursuivant mes baisers sur chaque parcelle de son visage. C’est sa bouche qui a cherché la mienne. Ma main est alors descendue vers son entrejambe pour trouver un membre épanoui, bloqué par les couches de vêtements. Tout en continuant à l’embrasser, je commandais les leviers pour mettre les sièges en position couchette. Mieux installés, j’entrepris de baisser son pantalon et son caleçon. De son mieux, il me facilitait la tâche en changeant de position selon nécessité. J’arrivais à mes fins pour découvrir enfin un sexe splendide, non pas un gros monstre veineux et moite, mais une belle verge longue, fine, soyeuse, légèrement courbée vers son ventre sur laquelle elle se plaquait, laissant glisser une goutte transparente qui tombait juste dans son nombril... Les bourses, fines au point d’en être presque translucides, étaient recouvertes d’un très léger duvet châtain. Ses cuisses, imberbes, avaient le même satiné que son ventre. Mes doigts suivaient chacune des courbes des muscles fermes et contractés pour venir s’attarder sur l’intérieur de son entrejambe. Là où la peau est encore plus fine, plus innervée, plus sensibles aux caresses des doigts et de la bouche. A la naissance du pli fessier.
Je ne résistais pas plus longtemps et je soulevais son pull pour permettre à mes lèvres et au bout de ma langue de découvrir ce que le toucher m’avait suggéré. Sa merveilleuse plastique me laissait sans voix. A mon tour je sentis ma lèvre inférieure commencer à trembler. J’étais bouleversé. Non, ce n’était pas un top modèle qui aurait pu poser pour la rubrique « Apollon » du site. C’était beaucoup mieux que ça. Un magnifique jeune homme plein de vie, probablement sportif, mais qui ne se laissait pas piéger par une vénération narcissique de son propre corps. C’était un homme fait, et bien fait, mais qui gardait toute la fraîcheur d’une adolescence épanouie. Les poils discrets de ses mollets lui donnaient juste la touche de virilité nécessaire. Ils n’avaient pas encore envahi l’ensemble des membres inférieurs comme cela adviendrait probablement dans quelques années.
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